Communiqué de presse, Ritleng Revalorisations

Communiqué de presse, Ritleng Revalorisations, à télécharger dans son intégralité, avec les annexes, au format pdf en cliquant ici.

La société RITLENG REVALORISATIONS entend exercer utilement un droit de réponse exhaustif et argumenté aux différents articles et reportages qui ont été diffusés concernant l’usine de traitement de déchets de plâtre de ROHR1.

De nombreuses inexactitudes et contre-vérités y sont en effet mentionnées, parfois par approximation, et le plus souvent en raison de la mauvaise foi des personnes interrogées.

La société RITLENG REVALORISATIONS est un acteur majeur et précurseur de la filière du recyclage des déchets de plâtre, pour avoir créé dès 2012, à Rohr, une usine de traitement. La qualité du gypse, ainsi que la conservation de son caractère naturel, rendu réutilisable grâce à un process de production mécanique innovant, sont reconnues par les principaux industriels du plâtre.

LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE ET DE CONTRÔLE, ET LA QUESTION DE L’AMIANTE

La filière de recyclage des déchets de plâtre est une filière distincte de la filière de traitement des déchets amiantés. Les centres de collectes, points de départ des filières, sont séparés. Les modalités de traitement sont physiquement et réglementairement différentes.

Dès le début de l’activité, un cahier des charges strict a été mis en œuvre et publié par l’autorité préfectorale, proscrivant l’admission des déchets pouvant contenir des résidus amiantés, tels que le fibrociment2.

La société RITLENG REVALORISATIONS, comme l’ensemble des acteurs de la filière de recyclage des déchets de plâtre, n’est donc pas un opérateur de traitement de déchets amiantés. Elle ne doit donc pas recevoir à ce titre de matériaux pouvant contenir de l’amiante (MPCA), tels que le fibrociment, conformément au cahier des charges publié par l’autorité préfectorale. L’activité développée à ROHR est extrêmement encadrée, notamment dans le cadre des installations classées au titre de la protection de l’environnement (ICPE), et plusieurs arrêtés préfectoraux successifs fixent les modalités d’exploitation3.

 

1 « Suspicion d’amiante et de staphylocoque : l’entreprise Ritleng dans le collimateur », DNA du 24 décembre 2024 ; « Des salariés de Ritleng sous pression après la découverte d’amiante et de staphylocoques », RUE 89 STRASBOURG du 24 décembre 2024 ; « Amiante, racisme, licenciements : à Rohr, l’usine Ritleng en guerre contre ses employés », REVOLUTIONPERMANENTE.FR du 27 décembre 2024.
2 https://www.bas-rhin.gouv.fr/index.php/contenu/telechargement/33166/224289/file/Annexe1_Cahier+des+charges+-+RR.pdf
3 https://www.bas-rhin.gouv.fr/contenu/telechargement/42583/278431/file/APC.pdf

Dans ce domaine, s’il est exact que la COMMUNE DE ROHR, dont le Maire semble nourrir à l’égard des dirigeants de la société RITLENG REVALORISATIONS une attention toute particulière dont il s’est fait l’écho dans la presse, a entrepris plusieurs recours contre l’entreprise, tous ont été rejetés par le Tribunal administratif de STRASBOURG4.

Depuis plusieurs mois, la mise en place récente de la REP PMCB (responsabilité élargie du producteur des produits et matériaux de construction du bâtiment), couplée à l’obligation de tri sélectif des déchets de plâtre sur les chantiers, valide la stratégie de la société RITLENG REVALORISATIONS ainsi que les mesures associées prises.

Certains articles de presse se sont fait écho de résultats positifs pour des résidus d’amiante : il faut cependant comprendre que les tests quotidiens réalisés servent précisément à détecter toute présence de résidus amiantés, avant le traitement des déchets dans le processus.

Ainsi, dès 2019, la société RITLENG REVALORISATIONS, toujours précurseur, a mis en place un protocole de gestion du risque d’introduction accidentelle, au niveau des centres de collecte, de fragments de MPCA dans les déchets de plâtres.

Ce protocole vise à protéger les salariés de toute exposition à de l’amiante et à garantir une qualité de gypse conforme aux normes en matière environnementale et de santé publique, grâce à :

  • une procédure de surveillance et de réactivité à l’entrée sur le site de Rohr des déchets de plâtres, pour détecter et caractériser la présence accidentelle de fragments de MPCA. Une levée de doute sur la présence d’amiante dans les fragments de MPCA identifiés est réalisable en moins d’une journée par un laboratoire extérieur agréé. En cas de retour positif, l’évacuation du chargement, préalablement isolé et confiné, est assuré par une société spécialisée.
  • la protection des salariés en production par la mise en place d’équipements de protection individuels (1/2 masque P3) et d’une procédure de réaction en cas de détection de fragments de MPCA, ainsi que de formations internes et externes (sous-section 4, art. R4412-144 à R4412- 148 du code du travail, en 2020 et 2024).
  • une procédure d’analyses quotidiennes, toujours par un laboratoire extérieur agréé, en sortie de process de production. Les résultats d’analyse quotidienne du gypse sont connus en moins de 24 heures.

Ces différentes procédures ont d’ailleurs fait l’objet d’une communication à l’inspection du travail, sur son interrogation, et suite aux signalements faits par certains salariés de l’entreprise, selon courriel exhaustif et documenté du 6 décembre 2024, produit en annexe 1 au présent communiqué.

Depuis 2019, 2000 analyses ont été réalisées (1950 analyses quotidiennes en sortie de process sur la poudre de gypse, 50 sur des fragments de fibrociment détectés en entrée sur le site au déchargement ou en cours de process dans la cabine de tri).

Elles ont conduit à 1976 résultats négatifs à la présence d’amiante (98,8%), pour 24 résultats positifs à la présence d’amiante.

4 TA Strasbourg : 19 août 2022, n° 2204908 ; 27 janvier 2023, n°2207037 ; 20 décembre 2024, n°2205004

L’ensemble des résultats positifs a fait l’objet des mesures de réactivité prévues par le protocole (analyses complémentaires de lever de doute, isolement et évacuation des matériaux positifs ou suspects même en cas de résultats négatifs, par des prestataires spécialisés et agréés).

Les derniers résultats positifs sur des fragments de fibrociment détectés lors d’un déchargement en entrée de process datent du 27/06/2024 : l’ensemble du chargement a été isolé et confiné dans l’aente des résultats d’analyse dans les 24 heures, l’ensemble du chargement à fait l’objet d’un chantier de conditionnement et de chargement par une entreprise spécialisée et agréée en vue de son évacuation vers un point de traitement spécialisé, et cette procédure a fait l’objet d’une communication et d’un suivi par l’inspection du travail.

En complément, une campagne générale de mesure d’empoussièrement conduite fin novembre 2024 par l’entreprise spécialisée HABITAT SANTE ENVIRONNEMMENT a permis de confirmer l’absence de risque d’exposition des salariés à de la poussière d’amiante.

Ses résultats sont reproduits en annexe 2 au présent communiqué.

Le sujet de l’amiante est donc bien un souci majeur constant pour la société, eu égard à son activité, et les autorités sont parfaitement aux faits de la situation pour venir contrôler très régulièrement l’entreprise.

Monsieur Aatef LABBEN, directeur des opérations, cité à de nombreuses reprises dans les articles de presse visant l’entreprise, ne peut l’ignorer, puisqu’il est lui-même en charge du suivi de ce protocole, au titre de ses missions contractuelles, et notamment de « veiller aux applications en matière de règlementation de sécurité, de prévention et de santé des salariés, et veiller au respect du règlement intérieur ».

Afin d’être parfaitement exhaustif sur ce point, il est précisé que les salariés nommés dans les différents articles de presse ont fait valoir leur droit de retrait suite à la découverte d’un morceau de fibrociment, le 3 octobre 2024.

Celui-ci a été immédiatement analysé par la société HOP’LAB, et aucune trace d’amiante n’y a été détectée.

Les résultats de ces analyses sont, quant à eux, produits en annexe 3 au présent communiqué.

Au demeurant, il sera fait observer que les salariés concernés sont pleinement conscients de la bonne gestion du risque au sein de l’entreprise, puisque suite aux réponses apportées par la direction, ils ont cessé de faire usage de leur droit de retrait, et opté pour un arrêt de travail classique.

L’exercice de ce droit de retrait était donc abusif, ce que le salarié en charge de ces sujets au sein de l’entreprise, monsieur Aatef LABBEN, ne pouvait ignorer.

LA QUESTION DE LA PRÉSENCE DE STAPHYLOCOQUE

La société RITLENG REVALORISATIONS conduit une étude en partenariat avec un centre de recherche en agroenvironnement pour diversifier les débouchés et élargir les possibilités de réutilisation du gypse recyclé.

Dans le cadre de cette étude, les lots de gypse prélevés ont suivi une stratégie d’analyses visant à détecter le développement de certaines micro bactéries de la famille des staphylocoques, et à valider les process de traitement appliqués pour les éliminer.

Les résultats d’analyses montrant la présence de staphylocoques s’inscrivent dans cette étude menée hors process de production avant toute phase d’industrialisation, de production et de commercialisation de produit.

Aucun risque n’est donc encouru par les salariés de l’entreprise, ni par les riverains du site de Rohr. Pas davantage le moindre risque n’a été pris à l’égard de la commercialisation, puisque celle-ci n’a pas encore été mise en œuvre.

Cette étude ne couvre pas non plus la réutilisation déjà en cours du gypse recyclé par les industriels du plâtre.

À cet égard, il est précisé que la salariée cheffe de projet à l’origine de la diffusion tronquée de l’information sur la présence de staphylocoques a parfaitement connaissance de l’ensemble des données, étant en charge de l’intégralité des aspects de ce projet.

LES RELATIONS INDIVIDUELLES DU TRAVAIL

Plusieurs salariés de l’entreprise font actuellement l’objet de procédures disciplinaires, ou de procédures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement, ou de procédure de licenciement, selon leur cas.

La société RITLENG REVALORISATIONS n’entend pas commenter par voie de presse les relations individuelles du travail, qui peuvent faire l’objet, par chacun, des contestations utiles.

Il est simplement relevé que certains articles de presse évoquent par exemple les circonstances suivantes :

  • Monsieur Aatef LABBEN n’est pas « mis à pied depuis plusieurs mois ». Il a été notifié, selon courrier LRAR du 30 septembre 2024, de l’engagement d’une procédure disciplinaire avec mise à pied conservatoire, qui lui a également été remise en mains propres à son retour à l’entreprise le 3 octobre 2024. Il s’est ensuite placé en situation de droit de retrait, immédiatement convertie par lui en arrêt de travail simple.
  • Monsieur Aatef LABBEN n’a pas davantage été « licencié deux fois en deux mois » : une première demande d’autorisation de licenciement a été rejetée, et une nouvelle demande d’autorisation est en cours d’examen.
  • Les salariés de l’entreprise n’exercent pas dans des « conditions de travail déplorables » ni « abominables » : les équipements de protection individuels sont fournis et échangés à la demande, et les installations ont fait l’objet d’une visite de contrôle par l’inspection du travail le 24/09/2024. Les points d’améliorations sont suivis dans un plan d’action en liaison avec l’inspection du travail.
  • Les salariés convoqués à des entretiens préalables ont été dûment informés des motifs pour lesquels, selon le cas, une sanction disciplinaire ou une mesure de licenciement était envisagée. Tous étaient assistés lors de ces entretiens, et il leur appartiendra, s’ils estiment que les décisions éventuellement prises par la direction sont injustifiées, d’exercer les recours qui leur sont ouverts.

EN CONCLUSION

La voie du conflit initiée par monsieur Aatef LABBEN a été désavouée par les salariés lors des élections du CSE tenues les 29 novembre et 13 décembre 2024 : les candidats du collège des ouvriers et employés de son organisation n’ont pas été élus, avec des résultats sans appel. Lui-même est élu par le collège des cadres, seul candidat possible en raison de la composition de ce collège.

La direction de l’entreprise est profondément choquée par les accusations de discrimination et de comportements racistes. Les intéressés ont été recrutés et promus par cette même direction. Une plainte a d’ailleurs été déposée à ce sujet.

La direction de RITLENG REVALORISATIONS attache la plus grande attention à la sécurité et à la santé de ses salariés, ainsi que des riverains.

Elle est particulièrement fière de pleinement participer et de mettre son expertise au service du cycle vertueux et éco-responsable mis en place par les acteurs de la filière de recyclage et de réutilisation du plâtre.

La campagne aux accents calomnieux et diffamatoires, menée contre l’entreprise et sa direction, par une minorité de salariés mis en cause au regard de leurs agissements, ne vise qu’à tenter de légitimer ces comportements sciemment malveillants.

Nul ne peut l’accepter, et mettre ainsi en péril une activité saine, et qui emploie plus de 35 personnes dans une entreprise familiale et attentive au bien-être de ses salariés.

Pour la société RITLENG REVALORISATIONS,
Jean-Luc RITLENG, président

« Les musées préservent notre passé,
le recyclage préserve notre avenir. »

Theodor Wiesengrund Adorno